Concernant les équipes A et B, les cartes jaunes s’additionnent séparément.
Il est donc tout à fait possible d’avoir à son palmarès (si j’ose dire) 2 cartes en A et 2 Cartes en B.
Cependant, si le joueur prend une 3è carte en A, il sera suspendu pour le prochain match en A, ainsi que pour toutes les autres équipes de son club lors de cette journée-là (par journée, on n’entend pas « jour », mais bien « week-end » de championnat).
Si, cependant, après avoir reçu son 3è carton en A, cette équipe A ne joue pas le we suivant, il peut jouer en B, en réserve, en juniors, en scolaires (si conditions âge OK).
Et il sera suspendu pour toutes les équipes de son club la première journée où joue l’équipe A. Et il ne pourra, cette journée là, non plus, jouer avec des équipes d’âge de clubs qui sont en association avec le sien.
Enfin, sachons que si un joueur est suspendu pour sa 3è jaune (ou 2 jaunes au même match, ou pour une journée suite à une rouge directe), et que le match pour lequel il est suspendu ne se termine pas (neige, match arrêté….), sa suspension sera considérée purgée. Il en va de même si l’équipe adverse ne se présente pas, alors que la rencontre était annoncée, sauf si le club adverse est mis en inactivité.
Enfin, et j’en resterai là, il y a 3 compétitions distinctes : la coupe provinciale (Peugeot Cup), le championnat (en ce y compris les matches de barrages éventuels) et le tour final. Les cartes jaunes sont distinctes dans chacune des compétitions, et ne s’additionnent donc pas.
Et en tant que suspensions administratives, elles ne traversent pas les saisons, les compteurs sont remis à zéro à la trêve estivale.
Cas extrême : un joueur prend sa 3è jaune au dernier match de championnat en équipe B le samedi soir, prend sa 3 è jaune en A le lendemain, prend sa 2è jaune au dernier match du tour final (attention, au tour final, c’est après 2 jaunes qu’on est suspendu, comme en coupe), et prend 2 jaunes en finale de coupe du Brabant, il ne sera nullement suspendu par la suite.
Mais perdra un peu de la sympathie de son trésorier…
Article rédiger par Paul Strecker